Quatrième rencontre annuelle du Centre de recherche VersUs et du Laboratoire de recherche CPCC de l’Université de Montréal

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Vendredi 15 avril,

Local A4-166 (Salle du Conseil de la FLSH)

Université de Sherbrooke

 

Programme

9 :30 : Accueil

10 :00 : Première communication

 

Mariève Vautrin, Université de Montréal

Pour l’amour du ‘patrimoine immatériel’ : penser la patrimonialisation en ‘milieu associatif’ au Québec, quels enjeux?

Au Québec, un nombre grandissant d’organismes communautaires et de bénévoles participent du champ patrimonial (Bergeron, 2011). Une organisation de représentation sectorielle (OCCQ, 2003), le Conseil québécois du patrimoine vivant, se revendique d’ailleurs d’une mission liée expressément à la sauvegarde du ‘patrimoine immatériel’ : « [le CQPV vise à] regrouper les personnes et les organismes engagés dans la préservation, la recherche et la mise en valeur du patrimoine [immatériel de la collectivité] » (http://patrimoinevivant.qc.ca/cqpv/). C’est dans ce contexte, et en tenant compte de l’élargissement de la notion de patrimoine à l’échelle mondiale, que j’ai entrepris une démarche ethnographique multisite (Marcus, 1995) à l’été 2015 en vue d’interroger les pratiques de patrimonialisation associatives sur le territoire québécois. Dans le cadre de ma présentation, j’aborderai les grandes lignes de ma problématisation et explorerai les formes d’attachement qui contribuent à l’émergence de la musique traditionnelle « de chez nous » comme patrimoine.

 

11 :00 : Pause de 10 minutes

11 :10 : Deuxième communication

 

David Leahy, Université de Sherbrooke

 Re-Periodizing la Révolution tranquille

 The talk will explore how the “common sense” notion that the Révolution tranquille ended in the late 1960s fails to recognize the “multidirectional interactions” of a heteroglossia of past voices within a specific time-frame and over time (Martin Jay, “Historical Explanation and the Event: Reflections on the Limits of Contextualization.” New Literary History 42 (2011), 562), especially since said socio-political narrative and its literary correlatives have conventionally been over-determined by a mechanical synchronic periodization, and later by Pierre Nepveu’s post-structuralist biases in L’Écologie du reel, as well as Jacques Pelletier’s end point of the Crise d’octobre. Accordingly, the talk will conclude by suggesting that we should extend our sense of the historical parameters of la Révolution tranquille and, in the process, recognise that it was not nearly so quiet a process as it is conventionally claimed to have been.

 

12 : 10 : Dîner au Café du Globe, 2230 rue Galt : http://cafeduglobe.ca/

14 :15 : Troisième communication

 

Jessica Janssen, Université de Sherbrooke

 « Une nouvelle forme d’authenticité » : La littérature autochtone contemporaine du Québec

Les écrivains amérindiens francophones sont, comparés à leurs homologues anglophones, toujours à peine (re)connus au Québec, au Canada ou globalement, et leurs œuvres constituent donc un champ d’études peu étudié, souvent oublié ou négligé dans les Amériques. Dans un premier temps, nous faisons état de la littérature amérindienne francophone du Québec et son évolution depuis son émergence aux années soixante-dix en présentant les auteurs-clés et leurs œuvres. Dans l’étape suivante, nous apporterons des précisions sur l’écriture autochtone contemporaine en analysant un choix de textes.

 

15 :15 : Pause de 10 minutes

15 :25 : Quatrième communication

 

Martin Lussier, Uqam

 L’appropriation régionale de la médiation culturelle: un portrait de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent

Au cours des dernières années, la médiation culturelle s’est imposée aux artistes et travailleurs culturels québécois comme un mode privilégié de « reconstruction du lien entre les citoyens et la culture » (Culture pour tous, 2015), tel qu’en témoignent les initiatives gouvernementales et les programmes dédiés qui se multiplient dans de nombreuses régions. Alors que la notion même de médiation culturelle demeure floue pour les chercheurs tout comme les acteurs de terrain (Montoya, 2008; Dufrêne & Gellereau, 2004), son appropriation par les artistes et travailleurs culturels se fait à tâtons et induit une grande diversité de façons de la mettre en oeuvre. S’attardant au cas de la Vallée-du-Haut–Saint–Laurent, cette recherche documente l’appropriation plurielle de la médiation culturelle par les acteurs locaux, telle qu’elle s’incarne dans les conceptions et les pratiques qui informent leur travail au quotidien.

 

16 :25 : Clôture de la rencontre annuelle

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